Si nourrissez quelconque intention curieuse envers mon travail, me trouverez marchant dans une forêt, debout frémissant devant la Tribune des Offices à Florence. Ou bien assis au dernier gradin, là où le travail d’une compagnie de théâtre m’a saisi, il y a quelques années, puis ouvert le regard, durablement.
Ne pas expliquer, documenter peu, interroger,
Faire des choix d’une radicalité vibrante,
Faire chemin, convié par la compagnie Roland furieux, amender de ma silencieuse part les terres vastes, parfois arides, qu’elle et l’aréopage furieux ensemencent m’est une joie intense.
j.v.
« Ma chambre d'enfant a été ma première chambre obscure, c'est-à-dire mon premier appareil photographique, à l'intérieur duquel je dormais. Chaque appareil photographique est une évolution plus ou moins réussie de cette chambre obscure primordiale.
Depuis, j'ai toujours gardé l'idée que le photographe habite à l'intérieur de l'appareil et qu'il est lui-même la première surface sensible.
Il doit donc être sombre, éteint, pour pouvoir être sensible à la lumière qu'il reçoit et qu'il voit. Le photographe est l'intérieur de l'appareil photographique, c'est lui qui est frappé, irradié. »
P. Roversi
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auteur-photographe
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